Le flux de trésorerie opérationnel du conglomérat est passé de 2,36 milliards à 1,27 milliard de dollars.
Les ventes reculent chez le groupe américain de beauté Estée Lauder Companies.
Pour les 12 mois clôturés au 30 juin 2025, le chiffre d’affaires net a chuté de 8 % en glissement annuel sur une base déclarée. L’entreprise anticipe une croissance des ventes pour l’exercice 2026, mais s’attend à ce que les droits de douane récemment appliqués réduisent la rentabilité d’environ 100 millions de dollars.
« Après avoir clôturé l’exercice 2025 comme prévu, nous restons entièrement concentrés sur la poursuite de l’exécution de notre vision stratégique Beauty Reimagined avec excellence », a déclaré le président-directeur général de la société dans un communiqué.
« Malgré la volatilité persistante de l’environnement externe, nous avons entamé l’exercice 2026 avec des signes de dynamisme et une confiance dans nos perspectives pour réaliser une croissance organique des ventes cette année après trois années de baisse et pour commencer à reconstruire la rentabilité opérationnelle en visant une marge opérationnelle ajustée à deux chiffres solide au cours des prochaines années. »
Perspectives
Concernant le chiffre d’affaires net, les soins de la peau ont reculé de 12 % en glissement annuel, suivis de près par les soins capillaires, en baisse de 10 %, et le maquillage, en recul de 5 %.
Les ventes nettes de parfums sont restées stables sur l’année écoulée, bien qu’une hausse à un chiffre moyen des marques de luxe détenues par la société dans cette catégorie, notamment le parfumeur Le Labo et la nouvelle acquisition Balmain Beauty, ait légèrement soutenu les résultats.
L’entreprise a rapporté une augmentation de sa part de marché en Chine continentale, portée par la marque haut de gamme de soins La Mer et la marque de luxe Tom Ford, ainsi qu’au Japon et aux États-Unis.
À partir de l’exercice 2026, la société présentera ses résultats financiers selon de nouvelles régions géographiques réorganisées. Ces quatre régions sont les Amériques ; Europe, Royaume-Uni et Irlande, ainsi que les marchés émergents ; Asie/Pacifique et Chine continentale. Par ailleurs, la société prévoit une croissance mondiale du secteur de la beauté de prestige entre 2 et 3 %.
Si la rentabilité devrait être affectée à hauteur de 100 millions de dollars en raison des droits de douane, des stratégies potentielles sont à l’étude pour atténuer cette perte, telles que des ajustements possibles des prix et une gestion optimisée de la chaîne d’approvisionnement.
